zones côtières troubles - Découvrez les poissons vivant dans ce milieu

Aetomylaeus bovinus, appelée raie-aigle vachette, est l'une des plus grandes raies de la Méditerranée. Cette espèce, présente dans les eaux tropicales et chaudes de l'est de l'Atlantique, est encore peu étudiée mais semble en voie de disparition dans la mer Méditerranée et la mer Noire. Elle fréquente les zones côtières et se nourrit principalement de crustacés et de mollusques, tels que les moules, les huîtres et les gastéropodes.

La fécondation est interne. Le mâle utilise sa nageoire anale pour féconder la femelle. Cette dernière dépose un paquet d’œufs que le mâle gardera en bouche jusqu'à l'éclosion des jeunes. Durant cette période, il ne se nourrit pas et peut mourir « de faim » s’il n'a pas accumulé assez de réserves.

Carcharhinus falciformis, connu sous le nom de requin soyeux, est largement répandu dans les mers tropicales et subtropicales. Cependant, cette espèce est menacée en raison de la sur-pêche, et elle est classée comme vulnérable par l'IUCN. Reconnaissable par son corps allongé et fin, son dos gris et son ventre blanc, ce prédateur rapide et agressif se nourrit de poissons, de mollusques et de crustacés.

Le requin bouledogue est répertorié dans la plupart des mers tropicales et subtropicales. Il est redouté en raison de sa propension à attaquer les humains, étant responsable de la plupart des attaques mortelles répertoriées à ce jour. Ce prédateur actif chasse principalement dans les eaux troubles. Il est capable de nager sur de longues distances et s'adapte aux changements de salinité, fréquentant les estuaires et les criques le long des côtes, ainsi que les eaux à forte turbidité.

Il est appelé « Loup » en Méditerranée et « Bar » en Atlantique. Cette espèce est connue et appréciée pour sa chair depuis l'Antiquité. Dans certaines zones, les populations adultes ont fortement diminué à cause de la pêche intensive. Aujourd'hui, la majeure partie des bars consommés en Europe sont élevés dans des fermes aquacoles.

Le mérou de Malabar est un poisson originaire de la région Indo-Pacifique. Les adultes peuvent atteindre des tailles considérables, avec des captures répertoriées d'individus de plus de 150 cm pour 50 kg. Recherchée pour la qualité de sa chair, cette espèce est capturée par diverses méthodes telles que la pêche à la ligne, au chalut, à la palangre, via des pièges ou encore au harpon. À Hong Kong, il est vendu vivant comme poisson d'ornement.

Le poisson-lion, Pterois miles, est un prédateur tropical très commun de la mer Rouge jusqu'à Sumatra. Il est souvent confondu avec Pterois volitans. Il est invasif dans l'Est de la Méditerranée et dans l'océan Atlantique (zone tropicale Ouest). En fonction des régions, il a pris de nombreuses dénominations. Ainsi, il peut être appelé rascasse volante, rascasse-poule, poisson-dindon ou encore rascasse du démon.

Les grandes nageoires pectorales de ce poisson lui servent de filets pour capturer ses proies. Sa coloration (alternance de bandes sombres et claires) signale aux prédateurs qu'il est venimeux : il y a des glandes à venin dans la peau qui recouvre ses épines. Il peut être la cause d'accidents graves ou mortels.

Le requin-baleine, le plus grand requin vivant au monde, fréquente les eaux tropicales et subtropicales, sauf la mer Méditerranée. Malgré sa taille massive, il est inoffensif pour l'homme. Sa population a chuté en raison de la pêche, et sa conservation reste un défi. Ces requins se déplacent lentement et se nourrissent de plancton, petits poissons, crustacés, et calmars. Ils effectuent des migrations saisonnières et certaines populations sont relativement isolées. Les impacts du tourisme sur leur comportement suscitent des inquiétudes.

Le Synanceia horrida est le plus grand des poissons-pierres. Il est présent de l'Inde jusqu'à Vanuatu. Comme ses congénères, il fait partie des poissons les plus venimeux au monde. Il est inscrit en ce sens dans le livre des records (Guiness).

Synanceia verrucosa est le poisson-pierre le plus répandu au monde. Il est présent de la mer Rouge jusqu'aux îles Ryukyu au Japon, et au sud du Queensland en Australie. C'est aujourd'hui le poisson connu le plus venimeux au monde. Chaque année, il est tenu pour responsable de nombreux accidents avec les baigneurs et parfois les plongeurs. En cause, son venin proche de celui du cobra ainsi que son camouflage extrêmement difficile à détecter.